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UN VRAI PLAN HANDICAP

Un exemple européen : l'Italie

L’enseignement primaire italien connait deux modalités de prise en charge horaire des élèves selon le choix des familles : soit 40 heures (’enseignement et heures éducatives), soit 24 heures de classe. Ce qui définit le plus le travail des enseignants italiens, c’est la collégialité : équipe d’école mais aussi équipes de classe. Les programmes d’études sont faits collectivement, tout comme l’organisation et la répartition des moyens alloués globalement aux écoles. S’ajoutent plusieurs fois par an les réunions avec les parents et avec l’équipe médico-psychologique pédagogique du secteur/quartier.

Pour l’intégration scolaire, les écoles reçoivent le concours de deux sortes de personnels : les enseignants de soutien (équivalents de nos enseignants spécialisés) et les accompagnants (comme nos auxiliaires de vie scolaire). Les enseignants de soutien interviennent toujours dans la classe : le soutien à l’élève passe systématiquement par le soutien à la classe. Aucun élève ne sort de la classe. Une prise en charge en dehors est vue comme particulièrement discriminante et inadaptée. C’est le travail en équipe en amont et en aval de la classe qui est primordial. De plus les objectifs pédagogiques s’attachent avant tout aux progrès de l’élève en situation de handicap, pas aux résultats.

En principe il n’y a pas plus d’un élève en situation de handicap par classe. L’effectif de la classe est alors limité à 20 élèves. Il faut en effet tenir compte de la présence dans les classes d’élèves à besoins éducatifs particuliers. Cette règle subit aujourd’hui de nombreuses entorses – jusqu’à 25 élèves - du fait des restrictions budgétaires. On compte un enseignant de soutien pour 4 élèves en situation de handicap, ce qui fait qu’il puisse y avoir plusieurs enseignants de soutien dans un groupe scolaire. L’attribution d’enseignants de soutien aux écoles se fait par un « bureau » (sous tutelle de la municipalité, il inclut la représentation syndicale) par addition des heures prescrites. Quand la situation de l’élève est particulièrement grave, la présence d’un éducateur peut être nécessaire : celui-ci est alors employé par la municipalité.

Les enseignants de soutien ont le même salaire et les mêmes services que les autres enseignants. L’année supplémentaire nécessaire pour être enseignant de soutien se déroule sur la base d’un engagement à faire ce travail pendant 5 ans. Au delà, ils sont assez nombreux à reprendre le travail de classe. De fait il est plus facile d’être recruté d’abord comme enseignant de soutien. En Italie le recrutement des enseignants s’opère un peu sur le modèle de ce qui ce fait dans nos collectivités territoriales : le concours n’ouvre pas directement l’accès à un emploi, il permet seulement de postuler.

NOUS PROPOSONS :

- Limitation du nombre d'élèves / classe.

- 6 heures de présence d'un enseignant 

   spécialisé / semaine / enfant.

- Modulation temps scolaire en fonction

  de la prise en charge.

- Formation continue des enseignants

BENEFICE POUR TOUS

- inclusion totale de l'enfant

- Formation continue de l'enseignant

- En cas de difficulté, réaction plus rapide.

- Changement de regard sur le handicap

  dès le plus jeune age.

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